C’est la 10ème participation de l’équipage de l’Ile d’Yeu au Défi des Ports de Pêche.
L’Ile d’Yeu a aussi accueilli le 25ème Défi des Ports de Pêche en 2012… 20 ans après leur première organisation du défi. Les 2 éditions resteront mémorables ! Comme dirait un paimpolais : « une réussite TOTALE » !
Composition de l’équipage islais « Germonou » :
- Les pêcheurs : Rémy Jolivet, Kévin Rivallin, Marc Jolivet, Michel Samzun et Noël Trichet.
- La filière pêche : Christophe Groisard – employé de la Chambre de Commerce
- Le plaisancier : Christophe Guéna – responsable du port de plaisance
Le défi à terre : L’équipage sera soutenu par une équipe très motivée !
Le stand de promotion de l’Ile d’Yeu :
L’espace est animé par un élu, Henri ARQUILLIERE conseiller délégué, et par la chargée de communication de la mairie, Solen GLOAGUEN. L’équipage sera soutenu par une équipe très motivée d’une dizaine de personnes.
Présentations et Dégustations et produits locaux :
Toasts de différentes rillettes de poisson et des poissons fumés. Ainsi que des douceurs produites sur l’Ile d’Yeu… En particulier avec ‘Germonou’, Yeu sera présent lors de la dégustation façade maritime Atlantique au Village.
Longtemps 1er port thonier de la côte atlantique l’Ile d’Yeu voue encore à la pêche une place active, débarquant sur ses quais : bars, lottes, soles, turbots, dorades, merlus et autres barbarins qu’avoisinent les nobles crustacés.
Flottille actuelle : 29 bateaux pour 126 marins
- 10 Pêche au large
- 7 Pêche côtière
- 12 Petite pêche
L’Ile d’Yeu…
est située dans le département de la Vendée (539 664 habitants répartis sur 282 communes réunies dans 31 cantons) et la Région des Pays de la Loire. L’île d’Yeu se situe à 17km au large de la côte vendéenne.
- L’Ile concentre sur ses 23 km² de terres émergées une grande diversité de paysages :
longues plages et dunes côtières fixées par des bois de résineux ; côte sauvage aux falaises altières enserrant des criques de sable blond ; landes à l’herbe rase où frissonnent les armérias ; chemins creux sillonnant les combes et côtoyant les falaises ; bocage aux multiples parcelles où se nichent à l’abri des frondaisons de saules et de prunelliers, les maisons basses au toit de tuiles et volets de couleur.
- Ile de 4700 habitants, l’Ile d’Yeu est une terre vivante, conviviale, profondément marquée par cet appel du large qui envoûte tous ceux, amoureux de la mer, qui ont, un jour, choisi d’y jeter l’ancre ne serait-ce qu’un moment. Ne dit-on pas ici : » Oya deux jours, Oya toujours « .
Un peu d’histoire :
- Naissance d’une île :
Tantôt île tantôt presqu’île suivant le niveau des océans, l’Ile d’Yeu a connu son insularisation continue et ultime autour de 5000 avant notre ère. Aujourd’hui longue d’environ 10 km sur une largeur moyenne de 4 km, sa superficie avoisine les 23 km2.
- Préhistoire :
A l’ époque de son rattachement continental, de petits groupes ont pu s’y installer. L’île possède une exceptionnelle densité de traces (gravures) et de monuments mégalithiques (menhirs, dolmens,…) témoignages de la présence humaine au néolithique (- 5300 en Vendée – 3000 ans avant J.C.). L’Ile d’Yeu fut sans doute un lieu de culte plus qu’un habitat.
- Moyen-âge :
La tradition rapporte qu’au VIème siècle, St-Martin de Vertou aurait évangélisé l’île et que les moines de St-Colomban venus de l’abbaye irlandaise de Bangor auraient fondé le 1er monastère dédié à St-Hilaire. La fondation fut ruinée au IXème siècle par les Normands. Au Xème siècle, des moines de Marmoutier (près de Tours) et de St-Cyprien de Poitiers édifient un nouveau monastère dit de St-Etienne sur les hauts de Ker-Châlon et contribuent à la construction de l’église paroissiale de St-Sauveur.
Au XIXème, sous le second empire, une citadelle pouvant héberger une garnison de 400 hommes fut édifiée sur une colline dominant Port-Joinville. Prévue pour servir de défense littorale, elle accueillit à plusieurs reprises des prisonniers d’état dont le plus célèbre fut le maréchal Pétain.
Du XIVème au XVIIIème, l’Ile d’Yeu, seigneurie puis marquisat au XVIIème,
appartient successivement à de grandes familles qui déploient, selon les époques, un système de défense destiné à protéger la population des nombreuses incursions étrangères (espagnoles, hollandaises, anglaises). Mentionné en 1356, un château fort bâti sur un rocher séparé de la falaise Sud par un large fossé subsiste encore de nos jours.
En 1785, Louis XVI rachète la seigneurie insulaire où l’exemption d’impôt royal notamment des taxes sur le sel et le tabac donnait lieu à des pratiques de contrebande devenues considérables.
Pendant la révolution, les insulaires ne prennent pas part au soulèvement insurrectionnel vendéen.