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Lycée Maritime de Sète 2018

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[toggle title= »Présentation de l’équipe » state= »opened »]

carte2018-OccitanieSituée dans le département de l’Hérault, Sète est bordée par la mer Méditerranée à l’est et par l’étang de Thau à l’ouest.
Surnommée la « Venise du Languedoc » pour ses canaux, Sète est une importante ville portuaire d’Occitanie. Le port de pêche et les activités maritimes rythment l’économie sétoise.

lmSete_defi2014©JakezRégulièrement représenté sur les éditions précédentes (Ajaccio en 2008, Granville en 2011, Palavas en 2013, Pornic en 2014) et déjà en course au Grau du Roi en 2010, le lycée de la Mer Paul Bousquet souhaite désormais inscrire sa participation au Défi des Ports de Pêche dans la durée.

Composition de l’équipage

Pour ce nouveau Défi, l’équipage du lycée sétois est composé de :

  • 1 enseignant : Gwenael LECLERE 
  • 6  élèves issus des membres de l’Association Sportive de l’établissement : Daniel BEWEL, Nicolas MERLO, Victor PAUL, Pablo MERLIN, Hugo GRANIER et Dorian CHAUMONTlmSete_defi2013©R.Christol

Leurs entraînements se déroulent invariablement les mercredis après-midis et, plus ponctuellement, sous forme de mini-stages certaines fins de semaines. Deux Class 8 sont à disposition de l’équipe pour un effectif d’une vingtaine de pratiquants assidus.

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[toggle title= »L’établissement Lycée de la Mer Paul Bousquet « ]
Le Lycée de la Mer Paul Bousquet forme à tous les métiers de la mer depuis 1851. Il appartient au réseau public de l’enseignement maritime constitué de 12 lycées professionnels et de l’École Nationale Supérieure Maritime. Seul lycée professionnel maritime situé sur l’arc méditerranéen continental, il accueille chaque année près de 300 élèvesde formations initiales. Au même titre que les lycées de l’éducation nationale et du réseau agricole, il est un Établissement Public Local d’enseignement (EPLE) ; rattaché à la Région Occitanie et relève Ministère de la Transition Écologique et Solidaire.

Un enseignement à forte valeur ajoutée…

Le Lycée de la Mer conduit ses élèves aux CAP, aux Bacs professionnels comme aux BTS dans les 4 filières des métiers maritimes d’aujourd’hui : cultures marines, pêche professionnelle, électromécanique navale, commerce / plaisance. Les métiers de la mer requièrent des compétences spécifiques mais aussi de nombreuses qualités humaines comme l’esprit d’équipe, la persévérance, la volonté, la rigueur, la capacité d’adaptation… Les techniques et les contextes évoluent, mais la tolérance, le respect et la solidarité demeurent des valeurs essentielles pour qui veut exercer un métier maritime. Par la qualité des formations dispensées et l’implication de ses équipes d’encadrement, le Lycée de la Mer apporte aux jeunes un savoir-faire, un savoir-être et un sens des responsabilités qui les arment pour leur entrée dans l’âge adulte et sur le marché l’emploi, qu’ils fassent carrière dans le secteur maritime ou pas!

cliné sur le mode “découverte”…Situé à la pointe du Barrou sur le bassin de Thau à Sète, le Lycée de la Mer bénéficie d’un cadre privilégié pour décliner, dans les domaines les plus divers, la découverte du monde maritime, ses valeurs, ses traditions comme ses usages… Les méthodes et les moyens mis en œuvre entretiennent et stimulent la motivation des élèves : deux bateaux de régate habitable, des barques d’aviron dans le port privé de l’établissement, des expériences en milieu réel ou sur simulateur… Au même titre que les cours théoriques, les activités de loisir font partie intégrante de l’enseignement : sorties de plongée sous-marine ou de canyoning, voyages et classes de découverte, pratiques sportives et culturelles… Ponctuées de ces moments de partage et de découverte, les études au Lycée de la Mer constituent une ”tranche de vie” extrêmement enrichissante : pour preuve, l’attachement de ces anciens élèves qui, devenus de jeunes adultes, continuent, pour beaucoup, à communiquer avec le personnel de l’établissement !

Des métiers attractifs et ouverts…

Les métiers maritimes souffrent d’une réputation souvent non méritée et les jeunes attirés par la mer sont susceptibles d’être « désorientés » par de nombreuses idées reçues : ”Il faut nécessairement être un homme, si possible fils de marin, tout au moins natif d’une région maritime… accepter de vivre dans des conditions spartiates, sans perspective d’évolution sociale…”

Or, en réalité :

  • les métiers de la mer – incroyablement divers – sont accessibles à tous… et à toutes ! (la proportion de femmes ne cesse d’augmenter dans ce secteur) ;
  • les particularités liées au rythme de vie et conditions de travail des « gens de mer » sont compensées par leur passion pour la mer, la richesse des expériences vécues, la solidarité et l’esprit d’équipe qui les animent ;
  • une solide formation professionnelle maritime garantit l’insertion et la progression dans un secteur qui a toujours favorisé la promotion sociale et dont l’ouverture aux secteurs industriels et commerciaux facilite aussi la mobilité professionnelle ;
  • enfin, le savoir-faire et le savoir-être que l’on développe dans le milieu maritime sont des atouts majeurs très prisés sur le marché de l’emploi !

…dans un secteur dynamique et en pleine croissance

Le secteur économique maritime, qui emploie aujourd’hui plus de 300 000 personnes en France, est en pleine croissance. Il offre un vrai potentiel de débouchés dans des domaines extrêmement divers, métiers de navigants et métiers à terre, métiers traditionnels et métiers d’avenir :

  • du pêcheur indépendant au capitaine de yacht ;
  • du mécanicien de remorqueur au commandant de senneur océanique ;
  • de l’ostréiculteur au technicien d’écloserie…

et aussi des débouchés dans des métiers peu connus et atypiques, tels que perliculteur, soigneur en aquarium public, pisciculteur… Des milliers d’emplois sont et seront à pourvoir dans les années à venir et ce, dans toutes les catégories de personnels et pour tous les niveaux de qualification.

Les formations et diplômes :

Filière Cultures Marines (Conchyliculture -Aquaculture) • CAP Maritime de Conchyliculteur • Baccalauréat Professionnel de Cultures Marines • BTSA Aquaculture (apprentissage) ;

Filière Commerce/Plaisance • Baccalauréat Professionnel Conduite et Gestion des Entreprises Maritimes, spécialité Commerce/ Plaisance • BTSM Pêche et Gestion de l’Environnement Marin ;

Filière Pêche • CAP Maritime de Matelot • Baccalauréat Professionnel Conduite et Gestion des Entreprises Maritimes, spécialité Pêche • BTSM Pêche et Gestion de l’Environnement Marin ;

Filière Electro Mécanique Navale • Baccalauréat Professionnel Electromécanicien Marine

Les certifications intermédiaires en classe de première sont les BEP correspondants : • BEP Maritime Cultures Marines • BEP Maritime Marin du Commerce • BEP Maritime de Pêche • BEP Maritime de Mécanicien

Ces filières comportent l’enseignement de matières générales, techniques et nautiques et des périodes de stages embarqués ou en entreprise. Elles préparent à la délivrance des diplômes nationaux requis par la législation pour l’accès à la profession de marin.

Le Lycée de la Mer dispense également des formations pour adultes :

renseignements sur demande au 04 67 51 61 93

En savoir plus sur le lycée :logo Lycée de la Mer Sete

Site internet : www.lyceedelamer.fr /

Courriel :  lyceemer-lr@developpement-durable.gouv.fr

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[toggle title= »Les recettes »]

La Bourride de Chatte  

de MR  PHILIPPE FASSANARO

10 personnes

  • Ingrédients :

15  Roussettes (Chattes  à  Sète)

4 Carottes, 2 Poireaux, 2 Branches de Céleri, 3 Oignons, 1 Tête d’ail, Huile d’olive,

1 Bouteille De Vin Blanc Sec

Faire un Aïoli : 1 cuillère à soupe de Moutarde, 3 Jaunes d’œuf, Huile, Ail écrasé

Piment d’Espelette et Poivre Selon Gouts

  • Préparation :

Couper les Chattes en tronçons de  10 cm

Cuisson : oignon, ail et tous les légumes en julienne dans une cocotte avec l’huile d’olive à feu fort. Rajouter le vin blanc et faire mijoter 3/4 heure. Feu doux.

Mettre le poisson 15 à 20 min dans le bouillon. Laisser  tiédir.

Ajouter l’aïoli dans la cocotte et remuer doucement pour faire la liaison.

Servir accompagné de riz ou pommes de terre.
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2017 Defi Royan spi btx©G.Grange

Royan 2018

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[toggle title= »Présentation de l’équipe » state= »opened »]

carte2018-NOUVELLE AQUITAINERoyan, ville balnéaire de Charente Maritime, se situe à la sortie de l’estuaire de la Gironde, côté Nord. Le port de Royan est une régie autonome qui gère les ports de pêche, commerce et plaisance. S’appuyant sur la commercialisation d’espèces nobles,et une réputation de qualité et de fraîcheur, la criée de Royan se classe la 1ère de France en prix moyen au kilo même s’il s’agit d’une petite criée en volume.

30ème participation pour Royan Port de Pêche. Recordman des victoires avec 6 titres en 1998, 2004, 2005, 2006, 2009 et en 2014 !

  • 2017 Defi Royan spi gv©G.GrangeEn 2017, il se classe 3ème et remporte 4 courses de Championnat !
  • Royan a organisé 3 fois le Défi en 1998, 2004 et 2016.

Composition de l’équipage

  • Pêcheurs

Bernard PERAUDEAU, marin-pêcheur en retraite, Président du FROM Sud-Ouest
Michel COUTANCEAU, marin-pêcheur en retraite
Lionel BARRAU , marin-pêcheur actif
Didier BERNELAS , marin-pêcheur actif
Allan GOMES, marin-pêcheur actif2017 Defi Royan equipage btx©G.Grange

  • Filières pêche

Dominique MALOCHET, employé de criée
Marie-Jo SAENZ DE NAVARRETE, employé de criée
David PASSERAULT, directeur de port de pêche
Samuel PAILLE, élève en Lycée Maritime.2017 Defi Royan equipage©G.Grange

  • Plaisancier

Jean-François CRUETTE, employé d’Accastillage marine.

Le défi à terre

Royan equipe standSur le village, Marie-Jo et l’équipe dynamique du stand portent les couleurs du Port de Royan et de la Communauté d’Agglomération du Pays Royannais.

Dégustation et produits locaux

Ainsi, chaque jour, Marie-Jo, Christine, Annie, Danièle, Marie-Thérèse, Charline, Sylvie, Liliane, Monique, Nathalie, Claude, Alain et Pierre-Henri vous présentent les activités touristiques et nautiques de Royan et ses environs, …
stand royan zoomet bien sûr, des recettes exécutées sur leur stand-cuisine : Terrine de Merlu, Terrine de Maigre, Rillettes de Maquereau, Huîtres aux petits légumes, Flan de St-Jacques, Choucroute de la mer, Lotte au pineau,...
ainsi que de très nombreuses dégustations de produits de la mer : têtes de seiches marinées, maigre fumé chantilly de ciboulette, rillettes de maquereau, seiches au curry, beignets d’algues, marinades, terrines de merlu, beignets de merlu, verrines de la mer, …degustation royan

  • Royan sera en force lors de la grande dégustation des ports de la façade Atlantique, jeudi 10 mai à 19h sur le Village !

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[toggle title= »Le port charentais »]
Le port de Royan est une régie autonome qui gère 3 ports : port de pêche, commerce et plaisance. La direction de ces 3 ports est confiée à David Passerault ; tandis que Joël Richaud est responsable de la criée – port de pêche.

  • La criée de Royan, c’est 980 tonnes/an, une petite criée en volume mais qui, grâce à la commercialisation d’espèces nobles et une réputation de qualité et de fraîcheur, reste la première de France en prix moyen au kilo, plus de 8 € en 2014. A noter que plus de 60% de la production est vendue par Internet.
  • On distingue divers types de bateaux en fonction des temps de pêche et des métiers pratiqués. Une flotte de 33 bateaux, dont 3 à la pêche au large et 30 à la pêche côtière (majoritairement : filets dormants et palangres). Les « familles » les plus représentées sont :

Quelques fileyeurs (16-24 m) qui partent pour 5 jours. Leurs filets maillants dormants sont immergés chaque soir et relevés la nuit. Leur apport est constitué à 80% de sole, puis barbue, bar,…
Le reste de la flottille (6-12m) effectue des sorties journalières. Bateaux polyvalents, ils changent de techniques au fil des mois, suivant les migrations des espèces nobles. Ils pratiquent ce que l’on appelle une pêche « douce ». La plupart emploie des lignes ou palangre pour pêcher les bars, raies, dorades… Ils recueillent les poissons toujours vivants ce qui est gage de qualité et de fraîcheur.

  • La qualité plutôt que la quantité, tel est l’objectif que s’est fixé la criée de Royan. La majorité des petits bateaux qui pratique la pêche à la ligne adhère à la démarche qualité mise en place par l’IRQUA (institut régional de la qualité agro-alimentaire). Cette démarche impose des règles précises de pêche et de conservation qui vont au delà des normes réglementaires. Chaque poisson est identifié avec un pin’s numéroté qui permet de remonter l’historique du produit (lieu de prélèvement, jour, bateau, date de vente,…).

Espèces phares : identification poitou charente

Des professionnels, les ligneurs en particulier, se sont engagés dans des démarches qualité pour faire reconnaître leurs produits et assurer la traçabilité, notamment pour le bar et le maigre qui disposent de l’identification « signé Poitou-Charente ».

  • La sole, 220 tonnes.
  • Le bar de ligne pinsé, 70 tonnes.
  • Le maigre, 180 tonnes : une espèce locale et saisonnière spécifique à cette région. Pêchés à la ligne, ces individus font de 500g à 55 kg. Cette pêche est en progression tant en volume qu’en valeur grâce à la vente par internet, qui permet de toucher plus d’acheteurs, et suite aux efforts de promotion. C’est une espèce qui se fait connaître et reconnaître auprès du grand public avec une qualité de chair équivalente à celle du bar.

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[toggle title= »Les recettes »]

Terrine de Maigre

Pour 4 personnes

  • Ingrédients :

500 gr de chair de maigre
400 gr de crème fraîche liquide
50 gr de beurre
3 oeufs
Sel, poivre, ciboulette, persil.

  • Préparation :

Passer la chair de Maigre au mixer, ajouter les oeufs, puis la crème, bien mélanger.
Saler, poivrer, ajouter les herbes.
Cuire 1h dans un moule bien beurré, au bain marie , dans le four thermostat 7.
Mettre au frais puis dégustez !
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2017 Defi Cotiniere Spi flotte©G.Grange.jpg

La Cotinière – Oléron 2018

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[toggle title= »Présentation de l’équipe » state= »opened »]

carte2018- région Nouvelle AQUITAINESeul port de pêche sur l’Île d’Oléron, situé sur la côte ouest, La Cotinière est le 1er port de pêche artisanal de Charente-Maritime.

Comme le Pays Bigouden, La Cotinière – Oléron a participé à toutes les éditions du Défi des Ports de Pêche depuis sa création, et décrochait le titre de vainqueur en 2015 pour la 1ère fois !2017-Defi-Cotiniere-spi ©G.Grange

  • Classé 10ème en 2017, les Cotinards sont des outsiders !

Composition de l’équipage cotinard

  • Les pêcheurs :

equipage CotiniereTristan Moreau : patron pêcheur d’un bateau de 16 mètres, pratique la pêche au filet à soles puis à lottes et turbots à la belle saison.
Adrien Autrusseau : patron pêcheur d’un bateau de 12 mètres, pratique la pêche au chalut l’été et traque la dorade royale l’hiver.
Maxime Jaulin : matelot sur un chalutier de 12m.
Frédéric Moreau : retraité, ancien patron pêcheur – fileyeur.
Jérémy Autrusseau : matelot sur le chalutier de son frère Adrien (voir plus haut).2017 Defi Cotiniere EquipageBtx©G.Grange
Antoine Richard : marin pêcheur – fileyeur sur un bateau de 12m. pêche à la sole et aux crevettes roses en hiver.

  • Le plaisancier : Philippe MACHEFAUX puis Thierry DAGUZAN (prof de sport au Lycée Maritime de La Rochelle)

Le défi à terrecotiniere stand

Le sympathique stand de la Cotinière est tenu par Dominique Derrien, marin pêcheur – ligneur retraité récemment. Il sera épaulé par Frédéric Moreau selon qu’il navigue ou pas. Vous trouverez :

  • des brochures et visuels touristiques de l’Ile d’Oléron.
  • stand produits Cotinieredes produits locaux et artisanaux : Pineau des Charentes, Soupes de poisons et Rillettes de poissons de la conserverie de la Cotinière (La Lumineuse) ainsi que la bière Ford Boyard.
  • Et aussi, de la cuisine en journée : une petite faim ? n’hésitez pas à venir chercher votre barquette de Brandade de Merlu et Fish & Chips de Merlu aussi, à base de filets de Merlu de La Cotinière !

Dégustations et produits locaux :

DSC_0010Soupe Cotinarde (poissons et langoustines), pineau des Charentes … le jeudi 10 mai à 19h lors de la grande dégustation de la façade Atlantique au Village.

Groupe Facebook : Defi des ports de peches la cotiniere ile d’oleron

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[toggle title= »Zoom sur la pêche cotinarde et ses produits phares »]

Pêche artisanale côtière et petite pêche

logo port cotinière oléronSeul port de pêche sur l’Île d’Oléron, situé sur la côte ouest, 120 bateaux débarquent régulièrement à la criée 2 fois par jour sauf le samedi.

  • Les espèces débarquées à La Cotinière le sont à l’issue de marées courtes (moins de 96 h de mer pour les navires côtiers et moins de 24 h pour les navires de petite pêche).
  • Ces navires pratiquent le chalutage, le filet, le casier (crevettes et gros crustacés) et la ligne (palangre) principalement.

La double caractéristique des navires cotinards est leur polyvalence (capacités à changer d’engins de pêche selon les saisons) et la recherche constante de la qualité.

  • En 2008, les chalutiers langoustiniers équipés de grilles pour l’échappement des juvéniles de langoustines et des petits merluchons ont été primés par une ONG environnementale internationale, dans le cadre d’un programme réunissant les navires pêchant cette espèce dans le Golfe de Gascogne.

Leurs travaux en partenariat avec les scientifiques (Ifremer – Aglia …) sont permanents pour améliorer l’impact de leur activité sur le milieu naturel et mieux comprendre les évolutions de celui-ci.

Pêcheurs responsables, les Cotinards sont amoureux de leur métier et souhaitent qu’il puisse durer et être transmis aux plus jeunes.

Produits « phares » de La Cotinière

  • sole, bar, maigre, seiches, encornets, langoustines.

Convaincus que le consommateur est très demandeur de productions locales et identifiées, l’Organisation des Producteurs de la Cotinière et la Direction du Développement du Port ont réfléchi à la mise en avant de ces productions artisanales locales en misant sur la qualité des produits de la mer proposés aux consommateurs.bisque la cotinère

  • La transformation complète l’activité

Chaque année d’importants volumes de poissons et de fruits de mer ont été transformées en bisque et en conserves.
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[toggle title= »Le port de pêche et ses produits »]

La Cotinière : 1er port de pêche artisanal de Charente-Maritime

Flottille actuelle

95 navires soit 300 marins partent en mer, tout au long de l’année, pour des marées de 24 à 72 heures et malgré quelques mouvements, la flottille du port de la Cotinière reste stable.

L’activité de la pêche encourage l’implantation de zones d’activités allant de la construction-réparation navale, de l’avitaillement des navires et de services aux armements à la filière navale de la criée municipale, aux ateliers de mareyage et aux entreprises de transformation du poisson. Cette activité est un véritable moteur économique, car le port contribue fortement à l’activité touristique de la commune de Saint-Pierre d’Oléron et de toute l’Ile d’Oléron.

  • Toutefois, pour faire face aux éventuelles difficultés futures de leur activité, les responsables portuaires mettent en place des démarches de qualité et de traçabilité qui permettent une reconnaissance du produit, le développement des ventes et une meilleure productivité, de façon à pérenniser une filière qui reste fragile, car très dépendante de la ressource, de la gestion collective de la filière et des consommateurs.

Un peu d’histoire : La criée a fêté récemment ses 100 ans !

La pêche est une activité ancienne à La Cotinière qui, de vivrière, pratiquée en appui de l’agriculture et de la viticulture, est devenue peu à peu une activité professionnelle à part entière, axée sur des savoir-faire transmis au sein des familles. En appui de l’agriculture et de la viticulture, la pêche artisanale est devenue peu à peu une activité professionnelle à part entière.

  • Originalité, la criée est gérée depuis toujours par la Municipalité de Saint-Pierre d’Oléron, en contact permanent avec les marins et mareyeurs du site de La Cotinière.

Les principales espèces vendues

Le port de la Cotinière offre une diversité importante des espèces pêchées, notamment la sole, la langoustine, le bar, le céteau… en tout ce sont plus de 90 espèces qui sont débarquées au port et vendues à la halle à marée 2 fois par jour, 5 jours pars semaine.

  • L’activité de la halle à marée est en constante progression. Des résultats très satisfaisants sont à mettre à l’actif de la flotte artisanale côtière.

« Export » de pêche, 6ème port de France

Si le port de la Cotinière est très bien placé au niveau régional, l’export représente un pourcentage important du chiffre d’affaires des mareyeurs, notamment en ce qui concerne la sole et le bar (plus de 40 % du total de la production).

  • Les autorités portuaires ont su, ces dernières années, moderniser l’outil de travail: criée informatisée et entièrement rénovée, élévateurs à bateaux, grues de débarquement, viviers, boxes de mareyage….ce qui fait du port de La Cotinière le premier port de pêche charentais.

Le port de pêche municipal de La Cotinière : un fort impact économique positif sur l’économie locale.

port peche la cotinière oléronEn effet 350 emplois embarqués sont créés directement par l’activité de la pêche et autant à terre, dans les emplois liés à l’organisation, la commercialisation et les autres métiers du site.

  • Par ailleurs, le port de La Cotinière, caractérisé par son dynamisme et son activité permanente, présente un certain nombre de particularités qui attirent le tourisme.

La plus importante étant bien sûr, la possibilité à toute personne, d’assister à la criée, grâce à une galerie d’accès où des panneaux explicatifs permettent de comprendre l’activité portuaire et de vente sous criée (s’inscrire pour les visites auprès de la Maison du Tourisme de l’Ile d’Oléron).

Les projets en cours : une extension du port avec un nouveau bassin en eau profonde verra le jour en 2021 ! ce qui permettra aux bateaux de ne plus être tributaires des marées et de pouvoir accueillir des bateaux extérieurs…
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2017 Defi Yeu bouée 1 ©G.Grange

L’Île d’Yeu 2019

C’est la 10ème participation de l’équipage de l’Ile d’Yeu au Défi des Ports de Pêche.

L’Ile d’Yeu a aussi accueilli le 25ème Défi des Ports de Pêche en 2012… 20 ans après leur première organisation du défi. Les 2 éditions resteront mémorables ! Comme dirait un paimpolais : « une réussite TOTALE » !

Composition de l’équipage islais « Germonou » :
  • Les pêcheurs :  Rémy Jolivet, Kévin Rivallin, Marc Jolivet, Michel Samzun et Noël Trichet.
  • La filière pêche : Christophe Groisard – employé de la Chambre de Commerce
  • Le plaisancier : Christophe Guéna – responsable du port de plaisance
Le défi à terre : L’équipage sera soutenu par une équipe très motivée !

Le stand de promotion de l’Ile d’Yeu :

L’espace est animé par un élu, Henri ARQUILLIERE conseiller délégué, et par la chargée de communication de la mairie, Solen GLOAGUEN. L’équipage sera soutenu par une équipe très motivée d’une dizaine de personnes.

Présentations et Dégustations et produits locaux :

Toasts de différentes rillettes de poisson et des poissons fumés. Ainsi que des douceurs produites sur l’Ile d’Yeu… En particulier avec ‘Germonou’, Yeu sera présent lors de la dégustation façade maritime Atlantique au Village.

Longtemps 1er port thonier de la côte atlantique l’Ile d’Yeu voue encore à la pêche une place active, débarquant sur ses quais : bars, lottes, soles, turbots, dorades, merlus et autres barbarins qu’avoisinent les nobles crustacés.

Flottille actuelle : 29 bateaux pour 126 marins

  • 10 Pêche au large
  • 7 Pêche côtière
  • 12 Petite pêche
L’Ile d’Yeu…

est située dans le département de la Vendée (539 664 habitants répartis sur 282 communes réunies dans 31 cantons) et la Région des Pays de la Loire. L’île d’Yeu se situe à 17km au large de la côte vendéenne.

  • L’Ile concentre sur ses 23 km² de terres émergées une grande diversité de paysages :

longues plages et dunes côtières fixées par des bois de résineux ; côte sauvage aux falaises altières enserrant des criques de sable blond ; landes à l’herbe rase où frissonnent les armérias ; chemins creux sillonnant les combes et côtoyant les falaises ; bocage aux multiples parcelles où se nichent à l’abri des frondaisons de saules et de prunelliers, les maisons basses au toit de tuiles et volets de couleur.

  • Ile de 4700 habitants, l’Ile d’Yeu est une terre vivante, conviviale, profondément marquée par cet appel du large qui envoûte tous ceux, amoureux de la mer, qui ont, un jour, choisi d’y jeter l’ancre ne serait-ce qu’un moment. Ne dit-on pas ici :  » Oya deux jours, Oya toujours « .
Un peu d’histoire :
  • Naissance d’une île :

Tantôt île tantôt presqu’île suivant le niveau des océans, l’Ile d’Yeu a connu son insularisation continue et ultime autour de 5000 avant notre ère. Aujourd’hui longue d’environ 10 km sur une largeur moyenne de 4 km, sa superficie avoisine les 23 km2.

  • Préhistoire :

A l’ époque de son rattachement continental, de petits groupes ont pu s’y installer. L’île possède une exceptionnelle densité de traces (gravures) et de monuments mégalithiques (menhirs, dolmens,…) témoignages de la présence humaine au néolithique (- 5300 en Vendée – 3000 ans avant J.C.). L’Ile d’Yeu fut sans doute un lieu de culte plus qu’un habitat.

  • Moyen-âge :

La tradition rapporte qu’au VIème siècle, St-Martin de Vertou aurait évangélisé l’île et que les moines de St-Colomban venus de l’abbaye irlandaise de Bangor auraient fondé le 1er monastère dédié à St-Hilaire. La fondation fut ruinée au IXème siècle par les Normands. Au Xème siècle, des moines de Marmoutier (près de Tours) et de St-Cyprien de Poitiers édifient un nouveau monastère dit de St-Etienne sur les hauts de Ker-Châlon et contribuent à la construction de l’église paroissiale de St-Sauveur.

Au XIXème, sous le second empire, une citadelle pouvant héberger une garnison de 400 hommes fut édifiée sur une colline dominant Port-Joinville. Prévue pour servir de défense littorale, elle accueillit à plusieurs reprises des prisonniers d’état dont le plus célèbre fut le maréchal Pétain.

Du XIVème au XVIIIème, l’Ile d’Yeu, seigneurie puis marquisat au XVIIème,

appartient successivement à de grandes familles qui déploient, selon les époques, un système de défense destiné à protéger la population des nombreuses incursions étrangères (espagnoles, hollandaises, anglaises). Mentionné en 1356, un château fort bâti sur un rocher séparé de la falaise Sud par un large fossé subsiste encore de nos jours.

En 1785, Louis XVI rachète la seigneurie insulaire où l’exemption d’impôt royal notamment des taxes sur le sel et le tabac donnait lieu à des pratiques de contrebande devenues considérables.

Pendant la révolution, les insulaires ne prennent pas part au soulèvement insurrectionnel vendéen.